Dans cet article, on va voir quelles sont les règles , par où commencer , et comme c’est un chemin assez long , y aller pas à pas pour ne pas se décourager rapidement.
1.Exclure tous les laits animaux (vache, chèvre, brebis) et de leurs dérivés : beurre, fromage, crème, yaourt, glace…
On ne va pas se mentir, déjà là c’est difficile : pour moi la première étape est de se contenter de fromage de chèvre ou de brebis au lait cru si possible et en petite quantité.
Le lait le plus controversé est celui de vache, l’idée est de trouver un lait végétal qui vous plaise (soja, amande, riz), pour le beurre on peut essayer st Hubert oméga 3 (on peut débattre aussi sur les margarines qui sont la plupart du temps nocives, celle-ci semble correcte sans acide gras trans) ou essayer un bon beurre au lait thermisé ou cru si on en trouve dont on diminuera les quantités.
Et on voit ce qui se passe, diminution des douleurs ou pas, amélioration des symptômes ou pas, est ce qu’il faut aller plus loin ?
Dans mon cas, la consommation de crème chantilly, coulommiers et yaourt au lait de brebis a réveillé les douleurs à l’épaule et à la cheville
J’ai testé le pain et les pâtes à l’épeautre, pas de conséquences particulières pour moi mais toujours par petite dose.
- Exclure les céréales mutées ou indigestes (blé, maïs, seigle, orge, avoine, blé kamut, épeautre, petit épeautre, millet…).
Pareil le programme est vaste, la meilleure piste est de commencer par le blé car c’est lui qui a subi le plus de transformations génétiques avec des glutens que nous n’arrivons plus à digérer. Par contre il y en a partout.
Le potentiel de l’arrêt du blé est conséquent pour tous les problèmes de transit (diarrhées, ballonnement, reflux gastro œsophagien, crampes) et a eu des résultats intéressants sur l’asthme chez deux personnes de ma connaissance, sur la fatigue et le brouillard mental, cela fera l’objet de plusieurs autres articles.
3. Consommer des produits soit crus, soit cuits à une température inférieure à 110°C
Il est difficile de digérer les graisses cuites ou les molécules qui résultent de la cuisson des viandes grillées au barbecue.
Pour le cru, les crudités et les fruits c’est facile, pour les viandes et les poissons, les tartares et le carpaccio c’est bien, mais on atteint vite les limites.
Il convient de consommer des crudités et des fruits crus tous les jours, les légumes à la vapeurs, les céréales et les légumineuses sont bouillies (donc aux alentours de 100°C), la viande et le poisson cuisson brève à la poêle.
Je garde cette recommandation en tête et les cuissons au four ou en grillade sont plutôt réservées aux occasions mais pas au quotidien.
Ça reste une piste quand même pour quelqu’un qui serait particulièrement sensible à ces molécules notamment avec une incidence sur les risques de cancers.
4. Consommer quotidiennement des huiles vierges crus, extraites à froid
Ce n’est pas très difficile, il faut lire les étiquettes, si la mention vierge ou vierge extra n’est pas indiquée, c’est que ce n’est pas le cas.
Je cuisine à l’huile d’olive, j’en ai une un peu plus chère mais meilleure pour les assaisonnements, huile de colza ou de noix à consommer crues aussi car elles contiennent les fameux acides gras oméga 3 qui sont indispensable à l’organisme.
Malheureusement nous en sommes souvent carencés et ces huiles sont sensibles à la chaleur et donc à la cuisson.
- On peut rajouter certains conseils comme consommer du sucre et du sel complet, préférer les produits bio
Voilà pour l’essentiel, je vais préciser que j’avais mis environ un an pour fortement diminuer tous les produits laitiers et les aliments que je ne digère plus depuis longtemps comme les viennoiseries et les pâtes feuilletée (donc des graisses cuites à hautes températures) avant d’appliquer aussi l’éviction du gluten.
C’est par contre à ce moment que j’ai commencé à avoir de vrais résultats, la conjonctivite chronique que je trainais depuis 4 ans a été le point de départ des autres améliorations.