Quand on veut pratiquer un régime dans lequel certains aliments sont à éviter voir à supprimer, il devient indispensable de bien lire les étiquettes.
Dans l’idéal, on achèterait que des produits bruts, j’entends ne contenant qu’un seul ingrédient comme par exemple de la viande ou du poisson, des légumes et des fruits chez le primeur, bon le crémier il va pas faire des sous avec nous, de l’huile ou de la farine de châtaigne (même si le fruit a subi une transformation physique, le broyage, la composition ne comporte qu’un seul ingrédient)
Mais comme la plupart d’entre nous font leurs courses au supermarché, l’offre de produits est immense et les produits qui sont emballés sont obligés d’indiquer avec assez de précision leur composition.
Les pouvoirs publics considèrent que les allergies alimentaires sont en recrudescence, et depuis 2005, la liste des allergènes contenus dans un article doit être mentionnée.
C’est une bonne nouvelle pour nous car est indiqué en gras (donc facilement identifiable) si les plats contiennent :
- Des céréales contenant du gluten (blé, seigle, orge, avoine, épeautre, kamut ou leurs souches hybridées) et produits à base de ces céréales.
- Du lait et des produits à base de lait (y compris de lactose qui est le sucre présent dans le lait)
Il y a aussi la moutarde ou les fruits à coques (il y en a 14) mais je trouve intéressant que pour les céréales et les produits laitiers, on se rapproche de la liste du docteur Seignalet.
La mauvaise nouvelle c’est qu’il y a énormément d’articles qui dans leur composition ont du blé ou des produits laitiers et que c’est difficile de trouver une alternative. Par exemple notre paquet de cookies contient du blé et du lait. (Les cookies maison seront une bonne alternative car on maîtrise la composition)
Il faut savoir aussi que les ingrédients sur l’étiquette sont dans un ordre précis : en premier l’ingrédient qui est en plus grande quantité et après dans l’ordre décroissant. Quand on achète un paquet de gâteaux et que le premier ingrédient est le sucre, cela veut dire que dedans il y plus de sucre que de farine, ça peut jouer dans notre choix.
L’avantage des produits transformés est certes que c’est rapide à consommer mais les prix sont élevés (ou parfois très bas ce qui n’est pas forcement bon signe) et les compositions souvent douteuses. On a donc certaines informations à notre disposition sur les étiquettes et ce serait dommage de ne pas prendre un peu de temps pour faire des choix éclairés.
On peut donc choisir de consommer de façon passive en se disant que si c’est commercialisé, c’est forcément que ce n’est pas dangereux pour la santé ou on peut reprendre le pouvoir sur nos assiettes. Notre corps étant une machine de haute précision, il lui faut un carburant de bonne qualité pour fonctionner de façon optimale et pour longtemps !